La communauté du biathlon est en émoi depuis la découverte du corps de Sivert Bakken, jeune athlète norvégien de 27 ans, retrouvé sans vie dans sa chambre en Italie. Les circonstances de cette tragédie restent obscures, mais un élément a particulièrement attiré l'attention : le masque hypoxique découvert à ses côtés. Cet appareil, destiné à simuler des conditions d'altitude en réduisant la quantité d'oxygène disponible, soulève des questions quant à ses implications pour la santé des athlètes.
Bien que la Fédération norvégienne de biathlon ait confirmé qu'elle n'utilisait pas ces masques, le débat sur leur adoption et leurs effets néfastes pourrait dépasser les frontières scandinaves. L'Agence mondiale antidopage (AMA), d'après des informations du quotidien Marca, envisagerait d'interdire l'utilisation de ces dispositifs, non seulement en compétition, mais aussi lors des séances d'entraînement. Les représentants de diverses équipes sportives et des organismes antidopage partagent des inquiétudes grandissantes concernant les répercussions de ces masques sur la santé des athlètes.
Des experts tels que le Dr. Émilie Caron, médecin du sport à Paris, soulignent la complexité de l'impact qu'un tel équipement peut avoir sur le corps : "Bien que certains athlètes puissent trouver ces masques bénéfiques pour leur performance, les risques liés à leur utilisation de manière prolongée ne doivent pas être négligés." La situation actuelle appelle donc à une réflexion exhaustive sur l'encadrement de l'équipement sportif, afin de garantir la sécurité de tous les compétiteurs.
Alors que les discussions continuent, il est clair que la tragédie de Sivert Bakken pourrait engendrer des changements significatifs dans le monde du biathlon et au-delà.







