Le vendredi 28 novembre, Airbus a suscité une onde de choc dans le secteur aérien en annonçant l'immobilisation de 6 000 avions A320 à l'échelle mondiale, provoquant l'annulation de nombreux vols, notamment chez Air France.
Ce samedi 29 novembre, la compagnie française a précisé qu'elle avait dû annuler 35 vols le jour précédent, avec des impacts qui se sont prolongés sur les horaires de ce week-end. "Les passagers touchés par ces annulations sont avertis individuellement via SMS et email", a souligné un porte-parole d'Air France.
Dans une déclaration à BFMTV, Philippe Tabarot, ministre chargé des Transports, a assuré que "la situation est stabilisée". Il a également loué la transparence d'Airbus dans cette affaire, affirmant que la société avait pris ses responsabilités en garantissant la sécurité des passagers. Airbus, qui a admis un dysfonctionnement logiciel, continue de collaborer avec les autorités pour rétablir un service normal.
Ce retour progressif à la normalité est crucial pour les vacances d'hiver qui approchent et pour les milliers de voyageurs qui souhaitent se déplacer. Les compagnies aériennes et les aéroports restent en étroite concertation pour gérer cette situation exceptionnelle, soulignant l'importance de la sécurité dans le secteur aérien.
Des experts du secteur estiment que la communication rapide et efficace entre Airbus, les compagnies aériennes et les passagers joue un rôle essentiel dans la gestion de cette crise, réduisant ainsi les désagréments pour les voyageurs.







