Ce samedi, le président des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez, a renouvelé son appel à organiser une primaire rassemblant de nombreuses figures de la droite en vue de l'élection présidentielle de 2027. Dans ses propres mots, il aspire à créer une dynamique unifiée allant « de Gérald Darmanin à Sarah Knafo ».
« Mon objectif est de fédérer les forces de droite », a-t-il déclaré lors d'un entretien avec Le Parisien. Alors qu'un sondage Odoxa a désigné Jordan Bardella comme le potentiel gagnant de la présidentielle, Wauquiez a de nouveau souligné que la division au sein de son camp constituerait un « poison ». Pour faire face à cette menace, il propose une candidature unique qui pourrait inclure un large éventail de candidats.
Au cours des dernières semaines, Wauquiez a rencontré plusieurs personnalités, dont David Lisnard, qui soutient également cette initiative, ainsi que Jean-François Copé, Gérald Darmanin, et le président de Reconquête, Éric Zemmour. Il a noté que, malgré leurs divergences, ces personnalités partagent des intérêts communs tels que « moins de dépenses, moins d'impôts, et une valorisation accrue du travail ».
Réactions du camp présidentiel
Pour sa part, le parti Renaissance, qui soutient le gouvernement actuel, semble moins enclin à admettre l'idée d'une primaire telle que défendue par Wauquiez. Gérald Darmanin a déjà précisé sur RTL qu'il penchait plutôt pour « un candidat unique », définissant la primaire comme allant « de Gabriel Attal à Bruno Retailleau ». Cette vision, partagée par d'autres responsables, indique un désir de convergence au sein du bloc central.
Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, a aussi insisté sur la nécessité d'une dynamique unitaire, ajoutant que le socle commun n'avait guère d'autre choix. De plus, le parti Les Républicains a décidé de mettre en place un groupe de travail, présidé par Gérard Larcher, pour explorer le processus de désignation de ce futur candidat, avec des conclusions prévues pour début 2026.







