Élisabeth Borne, l'ex-première ministre, reste ferme dans son soutien à la réforme des retraites qu'elle avait mise en place en 2023. Lors d'une apparition sur le plateau de Questions politiques sur France Inter, elle a déclaré : "Je ne vais pas voter la suspension d'une réforme dont je pense qu'elle était nécessaire". Son engagement en faveur de cette réforme est clair, même si elle admet qu'il y a des angles morts et des marges d'amélioration.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui inclut la question de la suspension de la réforme, continue de faire l'objet de débats politiques intenses. Après avoir été initialement votée par les députés, la suspension a été retirée par le Sénat, entraînant un nouveau passage devant les députés, soulignant une instabilité dans le processus législatif, tel que rapporté par Franceinfo.
Borne a exprimé son ouverture au débat, tout en soulignant l'importance de garantir l'équilibre du système de retraite. Selon elle, «il n'y a pas de baguette magique qui dispense ceux qui le peuvent de travailler plus longtemps». Elle a aussi mentionné que le conclave, qui aurait pu approfondir les discussions avec les syndicats, n'avait pas été fructueux. «Si chacun avait pris sur soi - notamment le Medef - pour trouver un chemin avec les syndicats... cela aurait pu conduire à un meilleur résultat», a-t-elle ajouté.
Concernant le budget pour 2026, Borne a insisté sur l'importance d'un compromis tout en indiquant qu'«il n'est pas envisageable de continuer à creuser le déficit». Sur la possible utilisation de l'article 49.3, qui permettrait de faire adopter un budget sans vote, elle a déclaré : «Les gens s'en fichent de la méthode, ils veulent un budget», illustrant ainsi la priorité mise sur la stabilité économique du pays. Le débat sur la réforme des retraites et son avenir demeurent donc ouverts, appelant à des discussions constructives entre les différentes parties prenantes du paysage politique français.







