Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a récemment été victime de deux agressions en une semaine, suscitant des interrogations sur sa protection. Après avoir été enfariné à Vesoul et frappé par un œuf à Moissac, la question de son dispositif de sécurité est plus que jamais d'actualité.
Actuellement, Bardella bénéficie de la protection de la police, comprenant deux agents du Service de la protection (SDLP) : un officier de sécurité et un conducteur. En outre, un garde du corps armé d'une société privée accompagne l'eurodéputé lors de ses déplacements, selon les informations du Parisien.
Le dispositif est complété par des bénévoles du Département protection sécurité (DPS) du RN, qui assurent la sécurité des lieux. Selon des témoignages recueillis, ces bénévoles sont notamment responsables de la sécurisation des abords lors des meetings et des événements publics.
Dans le cadre de sa tournée de promotion pour son livre « Ce que veulent les Français », les participants aux séances de dédicaces sont soumis à des palpations de sécurité. C'est ce qui s'est passé à Moissac, où l’agresseur s'était mêlé à la foule avant de s'approcher de Bardella. Un témoin a noté : « Il avait même son livre sous le bras ! »
Face à ces incidents, des réflexions sont en cours concernant une possible évolution du dispositif de sécurité de Bardella, comme l’a déclaré un membre de son entourage. Certains dans son équipe soulignent une frustration vis-à-vis des autorités, qui permettraient aux manifestants de s'approcher trop près des lieux où il se produit.
Les sources au sein du RN ont émis des doutes sur l’impuissance ministérielle face à ces événements, affirmant que l’agresseur avait d’abord été aperçu parmi les contre-manifestants. Cette assertion, bien que non confirmée par le ministre de l’Intérieur, nourrit le malaise au sein du parti.
Pourtant, malgré ces agitations, Jordan Bardella a l'intention de poursuivre sa tournée, programmée dans le Nord samedi prochain, promettant de ne pas céder à la peur. Même si la tension est palpable, le leader du RN continue sa mission avec détermination, rappelant que le débat public ne doit pas être entravé par la violence.







