Dans un contexte de tensions croissantes entre la Chine et le Japon, le président taïwanais Lai Ching-te a récemment partagé sur les réseaux sociaux une photo où il savourait des sushis, un geste qui témoigne de son soutien à Tokyo. Cette initiative fait suite à l'annonce que Pékin envisagerait de suspendre ses importations de produits de la mer japonais.
La controverse a été alimentée par des commentaires de la Première ministre japonaise Sanae Takaichi, qui avait déclaré que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de troupes japonaises sur l'île. Des propos qui ont été qualifiés de provocateurs par le gouvernement chinois, qui revendique Taïwan comme faisant partie intégrante de son territoire. En réaction, Lai Ching-te, fervent défenseur de la souveraineté taïwanaise, a accusé Pékin d'aggraver les tensions régionales.
Jeudi, Lai Ching-te a partagé une photo de lui avec des sushis sur sa page Facebook, accompagnée du message : "Le déjeuner d’aujourd’hui est sushi et soupe miso". Il a ajouté à son propos sur d'autres réseaux sociaux, suggérant que "cela pourrait être un bon moment pour déguster la cuisine japonaise". Cette action a été interprétée comme un acte symbolique de solidarité envers le Japon.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a critiqué ces publications, les qualifiant de "coup de publicité". Cependant, la veille, des sources gouvernementales japonaises avaient relayé la nouvelle d'une suspension imminente des importations de produits de la mer provenant du Japon, rapportée par des médias nippons comme NHK.
Parallèlement, l’Empire du Milieu a bloqué la sortie d’au moins deux films japonais, intensifiant ainsi les tensions culturelles et économiques. Lin Chia-lung, ministre taïwanais des Affaires étrangères, a attiré l'attention sur les méthodes utilisées par le Parti communiste chinois, notamment la coercition économique et l’intimidation militaire, pour réduire d'autres pays au silence. Il a encouragé les Taiwanais à visiter le Japon et à acheter des biens japonais, affirmant : "En ce moment crucial, nous devons soutenir le Japon afin de stabiliser la situation et de faire face aux intimidations du PCC".







