Lundi soir, les conseillers municipaux ont validé le budget pour l'année 2026, s'élevant à 102,3 millions d'euros. Ce budget fait la part belle aux investissements et à la stabilité des taxes.
La section consacrée au fonctionnement atteint 72,5 millions d'euros. En parmi les dépenses, le poste dédié au personnel prend une part importante avec une hausse de 2,3 %, soit 36,9 millions d'euros. Les subventions et autres participations sont prévues à 9,6 millions d'euros, reflétant les priorités de la municipalité.
D'un point de vue des recettes, la fiscalité locale est estimée à rapporter 37,2 millions d'euros, tandis que les dotations de l'État devraient contribuer à hauteur de 15,4 millions d'euros. Les élus ont décidé de maintenir les mêmes taux d'imposition que l'année précédente, ce qui devrait offrir une certaine prévisibilité aux citoyens. Toutefois, avec une augmentation des bases imposables de 1 % attendue de l'État, les Albigeois pourraient voir leur imposition légèrement rehaussée.
Sur le front des investissements, le budget totalise 29,7 millions d'euros, dont 19 millions consacrés aux dépenses d'équipement. Parmi les projets notables, on compte la construction d'une nouvelle salle de gymnastique, la rénovation du centre de loisirs/crèche de la Mouline, ainsi que l'amélioration énergétique de l'école de la Viscose. L'ambition de la municipalité se matérialise également avec des initiatives de végétalisation dans les écoles et le projet d'un nouveau musée Lapérouse.
Pour financer une partie de ces investissements, des emprunts sont envisagés. Actuellement, la dette de la ville se chiffre à 42,9 millions d'euros, avec une capacité de désendettement estimée à 5 ans, mais qui pourrait passer à 5,9 ans d'ici 2026. Cette situation reste à surveiller, l'alerte se déclenchant après 10 ans selon les critères financiers en vigueur.
En réponse à une demande de transparence de la part de l'opposition, la maire a également communiqué les indemnités des élus de la majorité, précisant que son salaire brut s'élève à 3 366 euros, tandis que les adjoints reçoivent 1 044 euros et les conseillers municipaux 502 euros chacun.
Ce budget, tout en garantissant une certaine stabilité financière, met donc l'accent sur des investissements cruciaux pour l'avenir. Comme l'indique un spécialiste des finances locales : "Un bon budget est celui qui sert non seulement à couvrir les dépenses courantes, mais qui prépare aussi la ville aux défis futurs." Ces mots résonnent particulièrement avec l'approche adoptée par la municipalité.
Tout en gardant un œil attentif sur le développement de la ville, les élus semblent déterminés à répondre aux besoins de leurs concitoyens et à engager des projets qui amélioreront la qualité de vie dans les années à venir.







