Avec une candidature annoncée pour les élections municipales de 2026 à Lyon, Jean-Michel Aulas, ancien président de l’Olympique lyonnais, souhaite se démarquer des pratiques politiques traditionnelles. À 76 ans, il fait déjà figure de favori selon les sondages, affirmant une intention de vote qui pourrait atteindre 47 % au premier tour.
Dans un communiqué publié le 19 décembre dernier, Aulas a déclaré qu’il renoncerait à son salaire de maire et qu’il s'engage à rendre publiques toutes ses notes de frais s’il est élu, selon Le Parisien.
Une promesse de sobriété face aux critiques
Sur les réseaux sociaux, il insiste sur le fait qu’il n’entend pas faire peser des coûts sur les contribuables lyonnais. Avec une fortune personnelle estimée à plusieurs centaines de millions d'euros, il affirme vouloir travailler sans constituer de cabinet politique, favorisant une gestion simple et une exemplarité budgétaire. "Il est temps de servir la ville, plutôt que de s’en servir", clame-t-il, en réponse aux critiques visant les dépenses effectuées par les responsables locaux.
Cette déclaration fait écho à un récent article qui rapportait le refus du maire écologiste sortant et du président de la métropole de dévoiler certaines de leurs dépenses. Jean-Michel Aulas semble capitaliser sur ce manque de transparence pour renforcer son discours en faveur de la clarté et de l'intégrité. Soutenu par diverses formations du centre et de la droite, l’ancien businessman cherche à rassembler un large éventail de soutiens autour de son projet, tout en excluant les alliances avec l’extrême droite.
Les experts interrogés sur ce sujet estiment qu'Aulas pourrait véritablement redynamiser la scène politique lyonnaise en apportant une nouvelle approche. Comme le souligne un analyste politique de France Info, sa notoriété et son engagement pour la transparence résonnent bien avec l'électorat désireux d'un changement.







