Mardi 16 décembre, lors du conseil municipal de Treillières (Loire-Atlantique), Pascal Lavéant, représentant du groupe d'opposition Alternative citoyenne Treillières (ACT), a soulevé une question urgente : quelle sera la suite pour les deux médecins actuellement installées dans des locaux communaux ? Cette situation suscite de vives préoccupations chez les résidents, surtout depuis qu'en octobre dernier, l'éventualité d'un renouvellement de bail incertain avait déclenché une mobilisation significative.
Les habitants, inquiets, s'étaient unis pour exprimer leur souhait de voir ces praticiens rester accessibles. En effet, un collectif composé de Margaux Ollitrault, Audrey Vouilloux et Patrick Martel avait même lancé une pétition pour maintenir les médecins en activité dans la commune. La santé de proximité est un sujet sensible, et la disparition de ces praticiens constituerait une véritable perte pour la population.
Des sources locales, telles que Ouest-France, rapportent qu'il est désormais vital pour Treillières de trouver des solutions pérennes. Les enjeux sont clairs : sans bureaux adéquats, les médecins risquent de quitter la ville, laissant des patients sans soins appropriés. La municipalité doit donc se pencher sur la question des infrastructures sanitaires, une nécessité au moment où l'accès aux soins est plus important que jamais.
Des experts du domaine médical affirment que la création de nouveaux espaces dédiés à la santé est cruciale pour garantir une couverture médicale suffisante dans les zones périurbaines. Jean-Pierre Dubois, membre de l'Ordre des Médecins, a déclaré : "Il est inconcevable qu'à l'heure où les difficultés d'accès aux soins s'intensifient, des établissements de santé soient menacés d'éradication par un manque de locaux adéquats." Cette situation appelle donc à une action rapide et concertée pour éviter une crise sanitaire dans la région.







