Le dernier conseil municipal de Quillan de l’année s’est déroulé dans les locaux de la nouvelle mairie, un cadre empreint d’histoire. Pierre Castel, le maire, a ouvert la séance en rendant hommage à Raoul de Volontat, un instituteur qui a marqué ces lieux par son engagement. "Nous poursuivons nos conseils ici, dans une salle aussi symbolique", a-t-il souligné.
Comme d’habitude, l’ordre du jour a débuté par le rapport des affaires traitées depuis la dernière réunion. Stéphane Peille, représentant de l’opposition, a exprimé ses réserves sur deux points : la location d’un équipement de projection, qu’il juge "inutile", et des modifications concernant le centre médical.
Malgré ces divergences, la plupart des questions ont été approuvées à l’unanimité. Cela inclut le budget général de la commune, des avenants liés à l’aménagement de la nouvelle mairie, un partenariat avec le Souvenir Français, ainsi que l’acquisition d’un drapeau symbolisant le civisme destiné aux écoliers. Un sujet a cependant fait débat : le budget du centre de loisir de la Forge, où des réserves ont été exprimées.
Les redevances Suez ont également suscité des discussions animées. Le directeur général des services, Édouard Jordan, a offert une explication détaillée, ce qui a conduit à deux abstentions parmi les élus. Concernant les tarifs communaux pour l'année 2026, deux votes contre ont été exprimés en raison de l'augmentation de certaines contributions scolaires.
Le projet de réhabilitation de l’école Paulin-Nicoleau a constitué le point le plus controversé, recevant cinq voix contre en plus d’une abstention. Ce projet, jugé crucial par certains, a mis en lumière les divergences de perspectives parmi les élus sur l'éducation dans la ville.
Ce dernier conseil de Quillan marque non seulement la fin de l’année, mais également le début d’une série de défis à relever pour l’avenir. Selon les experts, "la gestion efficace des affaires publiques et la prise en compte des avis divergents sont essentielles pour le développement local", conclut Jean-Pierre Dubois, politologue. Les discussions autour des enjeux économiques et sociaux de Quillan devraient se poursuivre avec l’arrivée de l’année suivante.







