Adopté le 22 décembre 2025, le nouveau statut des élus locaux, tant attendu, se propose de revitaliser le paysage politique en France. Avec 2 400 démissions de maires depuis 2020 et 57 000 sièges vacants, cette législation vise à attirer de nouveaux candidats en améliorant les conditions de travail des élus.
Ce texte encadre divers aspects du mandat, en s'intéressant particulièrement aux indemnités, à l'exercice professionnel et au retour à la vie active après la politique. Le statut concerne non seulement les maires et leurs adjoints, mais également les conseillers municipaux, départementaux et régionaux, ainsi que les membres des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).
L'une des principales innovations est l'augmentation à 20 jours de congé électif, contre 10 précédemment. En outre, les élus pourront bénéficier de 24 jours de formation par mandat, facilitant ainsi leur apprentissage des enjeux locaux. L'entreprise peut également recevoir un label « Employeur partenaire de la démocratie locale », promouvant ainsi un écosystème favorable à l'engagement citoyen.
Les aspects financiers sont également en évolution. Le montant maximal des indemnités pour les élus des communes de moins de 20 000 habitants a été revalorisé de 4 à 10 %. Par ailleurs, des compensations pour les frais de déplacement et de représentation ont été élargies. La presse régionale, incluant Ouest-France, souligne que ces mesures peuvent durablement changer la perception du mandat local, le plaçant sur un pied d'égalité avec d'autres professions.
Le statut prend aussi en compte la vie privée des élus. Il facilite le recours à la visioconférence pour les réunions et permet un remboursement des frais de garde d'enfants ou d'aide aux personnes dépendantes. De plus, ceux confrontés à des arrêts maladie pourront cumuler leurs indemnités de fonction avec les aides journalières, un changement historique.
Pour conclure, après un mandat, les élus bénéficieront d'une allocation différentielle élargie et d’un meilleur régime de retraite, ce qui montre une volonté politique d'améliorer l'attractivité des postes locaux. Cette réforme pourrait bien inverser la tendance des départs et encourager davantage de citoyens à s'engager dans la vie publique. Comme le dit un expert de la politique locale : Ces mesures sont un pas crucial vers un renouvellement positif des instants locaux.







