Alors que la COP30 touche à sa fin, la ministre de la Transition écologique, Monique Barbut, exprime son mécontentement concernant le projet d'accord proposé par la présidence brésilienne. "Ce texte est inacceptable", a-t-elle déclaré ce vendredi 21 novembre à Belém, alors que les discussions climatiques, retardées par un incendie, se trouvent dans une impasse frappante.
Plus de 200 pays sont représentés, mais les clivages persistent, notamment sur la question des énergies fossiles. Barbut s'inquiète d'un isolement potentiel de l'Europe, rappelant que le consensus au sein de l'UE est fort : "Nous sommes tous d'accord pour dire que ce qui est proposé ne peut pas passer." Elle a également souligné que la France et l'Union européenne attendent des éléments clairs affirmant la responsabilité des énergies fossiles dans le réchauffement climatique.
Les attentes sont précises. D'une part, un mot pour reconnaître l'impact des énergies fossiles, et d'autre part, un renforcement des contributions nationales à l'accord de Paris, afin de s'accorder à l'objectif de limiter le réchauffement à +1,5°C. "Ce ne sont pas des demandes extravagantes, juste une mention essentielle", a-t-elle ajouté.
Les débats se poursuivent avec des pays inquiets quant à la possibilité d'un accord équitable. Selon des experts, l'absence de consensus pourrait compromettre les efforts globaux pour lutter contre le changement climatique. Un rapport de Le Monde souligne que de nombreux États membres de l'UE menacent de bloquer toute proposition jugée trop faible sur les énergies fossiles.







