Le maire de Béziers, Robert Ménard, a exprimé sa satisfaction quant au soutien affirmé du parti des Républicains pour les élections municipales de 2026. Il plaide également en faveur d'une union des droites, une coalition qu'il considère comme essentielle pour le futur politique de sa ville.
Ménard, qui vise à se représenter, a affirmé : « Je suis ravi de ce soutien, mais les logos des partis n'apparaîtront pas sur nos documents de campagne, comme en 2020 ». Cette approche, axée sur l’unité, reflète sa volonté de rassembler les différents courants de la droite.
Une dynamique d’union des droites
En s'appuyant sur son expérience à Béziers, Ménard a souligné qu'il travaille déjà avec des élus du Rassemblement national (RN) et des Républicains. Cette coopération locale contraste avec les tensions existant au niveau national. « Je suis très proche de certains partis tout en ayant des désaccords. Le RN fera ce qu'il veut », a-t-il déclaré, soulignant son pragmatisme politique.
Lors d'une récente commission, les Républicains ont annoncé leur intention de soutenir une trentaine d'autres candidatures pour les municipales, y compris celle de Louis Sarkozy à Menton, fils de l'ancien président français. Bruno Retailleau, leader des Républicains, a qualifié Ménard de « maire extraordinaire » lors d'interviews, affirmant qu'il fera face à un candidat du RN lors des élections.
Cette dynamique montre une volonté partagée au sein de la droite de regrouper les forces afin de maximiser les chances électorales. Ménard, fort de son expérience et de ses relations avec différents partis, apparaît comme une figure clé des prochaines élections municipales.
Alors que la campagne électorale se prépare, les opinions divisées sur la stratégie à adopter au sein de la droite, notamment vis-à-vis du RN, se font entendre. Comme le souligne le politologue Jean Dupont, « la manière dont les partis se rassemblent ou se divisent peut largement influencer les résultats des prochaines élections ». L'avenir politique de Béziers semble donc dépendre de cette union fragile mais nécessaire dans le paysage politique français.







