Lors d'une émouvante marche blanche en hommage à Mehdi Kessaci, le maire de Marseille, Benoît Payan, a lancé un appel puissant à la résistance contre le narcotrafic. Cet événement, qui s'est tenu le 22 novembre, a réuni de nombreuses voix, dont celle d'amis et de proches de la victime, pour dénoncer la violence liée au trafic de drogue qui gangrène la ville.
Payan a martelé à plusieurs reprises :
"La peur ne peut pas nous gagner", encourageant les Marseillais à se dresser contre ce fléau. Selon lui, il est impératif de mener une guerre sans relâche contre ceux qui souhaitent détruire des vies pour des profits obscènes. Le maire a ajouté qu'il n'hésiterait pas à s'opposer fermement à la mafia qui cause tant de douleur dans la communauté.
Les récentes statistiques de la police montrent que la criminalité liée à la drogue a augmenté de 15 % cette année dans la région, alimentant une angoisse croissante parmi les habitants. Des experts en sécurité urbaine, comme le sociologue Éric Dupont, soulignent que des mesures plus strictes et une coopération renforcée entre la police et les communautés sont nécessaires pour lutter efficacement contre ce problème. Le Monde a rapporté que les victimes de la violence des narcotraficants sont souvent des jeunes, pris dans un cycle de pauvreté et de désespoir.
Face à ces défis, de nombreuses initiatives citoyennes émergent, telles que des programmes communautaires visant à offrir des alternatives aux jeunes en difficulté. Les associations locales appellent à plus de soutien gouvernemental pour ces projets, afin de sauver des vies et de restaurer l'espoir.
Le discours de Benoît Payan résonne donc comme un appel à l'action collective, invitant chaque citoyen à ne pas rester passif face à l'inacceptable.







