Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (RN), a affirmé ne pas renoncer à sa candidature pour l'élection présidentielle de 2027, malgré sa condamnation à cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire. Dans une interview accordée à Ouest-France, elle a souligné son esprit combatif : "Je ne renonce absolument pas, je suis extrêmement combative."
Actuellement, son procès en appel est prévu du 13 janvier au 12 février 2026, après qu'elle ait fait appel de sa peine. La rapidité du traitement de cette affaire a été demandée par Le Pen elle-même, afin de ne pas interférer avec la campagne de son parti. Elle a précisé qu'elle ne se présenterait pas si sa peine était confirmée en appel, une déclaration qui a suscité des spéculations sur le futur candidat du RN.
À cet égard, des observateurs politiques évoquent la possibilité que Jordan Bardella, le jeune président du RN, soit le candidat en 2027, étant donné sa stature croissante au sein du parti. Age de 31 ans lors des élections, il pourrait incarner une nouvelle génération de leaders pour le RN, tout en continuant à poursuivre l'héritage de Le Pen.
Des experts politiques notent que la situation de Le Pen met en évidence les défis que rencontre le RN sur la scène politique française. "Sa détermination pourrait galvaniser les partisans du parti", explique un analyste local. "Cependant, l'issue de son appel pourrait également avoir des implications considérables sur la dynamique du parti et son avenir", ajoute-t-il.
Alors que les électeurs français se préparent pour un avenir électoral incertain, les manœuvres de Le Pen et de son équipe seront à surveiller de près. Quelle que soit l'issue, son influence continue de secouer le paysage politique français.







