Emmanuel Grégoire, candidat du Parti socialiste à la mairie de Paris, a récemment partagé son expérience douloureuse concernant les violences sexuelles qu'il a subies dans son enfance. Au micro de France Inter, il a exprimé le désir de libérer la parole et de sensibiliser la société à ce sujet délicat.
« Je porte une plaie intérieure depuis longtemps, une plaie silencieuse », a déclaré M. Grégoire, précisant qu'il avait été victime de telles violences lors d'activités périscolaires, notamment dans une piscine municipale, alors qu'il était en CM1. Cet aveu, fait dans un contexte où de nombreuses affaires d'agressions sexuelles sur des enfants dans le cadre scolaire sont rapportées, a suscité une onde d'émotion à travers le pays.
Avec un nombre croissant d'enquêtes ouvertes sur des animateurs d'écoles à Paris, Emmanuel Grégoire estime qu'il est crucial de briser le silence. « L'actualité tragique qui émerveille me pousse à parler librement, dans l'espoir d'encourager d'autres victimes à faire entendre leur voix », a-t-il affirmé. Son objectif est de sensibiliser les familles et les institutions éducatives pour prévenir de telles situations à l'avenir.
Ce témoignage interpelle également sur la nécessité d'une action législative plus forte. Les experts s'accordent à dire qu'il est essentiel d'ajouter des ressources pour soutenir les victimes et former les adultes travaillant avec des enfants. M. Grégoire a notamment plaidé pour la suspension immédiate de tout personne suspectée de telles violences. À cet égard, la ville de Paris a récemment annoncé la mise en place d'un plan de lutte, incluant la création d'un poste de défenseur des enfants, soulignant l'urgence de cette problématique.
En partageant son histoire, Emmanuel Grégoire souhaite encourager une conversation ouverte et franche autour des violences sexuelles, une problématique encore trop souvent taboue. « Nous devons mener un combat sociétal et judiciaire contre la pédocriminalité », a-t-il conclu.







