Le 24 novembre, le Sénat a approuvé la création d'un congé de naissance inédit, offrant aux parents la possibilité de prendre jusqu'à deux mois supplémentaires chacun pour accueillir leur enfant. Cette mesure, prévue pour entrer en vigueur le 1er janvier 2027, vise à répondre à la dynamique de la natalité en France, notamment dans un contexte où la baisse des naissances est préoccupante.
Initialement annoncée par Emmanuel Macron en janvier 2024 comme une part de son agenda pour un "réarmement démographique", cette initiative a suscité des débats à l'Assemblée nationale. Alors que les députés avaient proposé que ce congé soit applicable dès le 1er janvier 2026 pour les enfants nés ou adoptés, les sénateurs ont voté pour un report à 2027.
Les dispositions de ce congé permettront aux deux parents de le prendre simultanément ou alternativement. Cependant, les sénateurs ont rejeté une proposition visant à garantir qu'au moins un mois de congé ne soit pas pris en même temps, soulevant des questions quant à l'équilibre des responsabilités parentales.
Ce nouveau congé de naissance ne remplace pas le congé parental, qui se poursuit jusqu'aux trois ans de l'enfant et permet un soutien financier d'environ 400 euros par mois. D'autres pays, comme la Suède et le Danemark, ont également mis en place des formes de congés parentaux similaires, favorisant une plus grande implication des pères dans les premières étapes de la vie de leur enfant.
L'impact de cette mesure reste à évaluer, mais elle témoigne d'une volonté politique d'ériger des réponses concrètes face à la baisse de la natalité en France, invitant à une réflexion plus large sur les mesures favorables à la famille et à la jeunesse.
Source : Le Monde, France Info, et autres médias.







