Le président de la République, Emmanuel Macron, a récemment participé à une visioconférence avec la coalition des volontaires pour l’Ukraine, soulignant l'importance de maintenir une posture ferme face à l'agression russe. Interrogé sur RTL, il a critiqué les commentaires du chef d’état-major, Fabien Mandon, jugés sortis de leur contexte. Macron a rappelé que, bien que le sacrifice soit inhérent à la profession militaire, il est inacceptable de penser que le sacrifice devrait être une norme pour l'ensemble de la population.
Le chef de l’État a également annoncé sa visite prévue à Varces, en Isère, où il pourrait détailler le futur service militaire volontaire. À son avis, il est essentiel de solidifier le lien entre l'armée et la nation, affirmant que les troupes françaises ne seraient envoyées en Ukraine qu'une fois la paix établie.
Un mandat en question
À l’approche de la fin de son mandat, une évaluation équilibrée paraît plus que jamais nécessaire. Le soutien à la solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien montre que Macron a tenté de répondre aux attentes d'une présidence française plus responsable, malgré des réserves sur certains aspects de sa diplomatie.
Les analystes politiques notent que l’arrivée de forces radicales sur la scène politique française, ainsi que le succès croissant du Rassemblement national, reflètent l’échec du macronisme à s’imposer comme une véritable réponse aux défis contemporains. La montée de l'extrême droite, illustrée par les récentes sondages favorables à Jordan Bardella, a de quoi susciter des inquiétudes au sein de l'exécutif.
Vers une radicalité grandissante
Les récentes tendances politiques indiquent un glissement vers des positions plus radicales, tant à droite qu'à gauche. Des personnalités comme Jean-Luc Mélenchon peinent à séduire un électorat en quête de solutions concrètes, alors que la radicalité semble dominer le débat public.
Le diagnostic semble peu flatteur pour le président en fin de mandat, qui devra se battre pour éviter l'émergence d'un candidat du RN à l'Élysée lors des futures élections. Les défis se multiplient, et la faillite d'une approche pragmatique et nuancée pourrait coûter cher à la France, qui aspire à retrouver une gouvernance forte et crédible.







