Le Sénat a décidé, lors d'un vote le 25 novembre, de réinstaurer le gel des pensions de retraite dans le budget de la Sécurité sociale pour l'année 2026. Cette mesure exclut cependant les retraites inférieures à 1 400 euros, qui continueront d'être indexées sur l'inflation.
Le retour de cette disposition survient après que l'Assemblée nationale l'avait initialement supprimée, suscitant des inquiétudes parmi les retraités. Le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou, a exprimé un avis de "sagesse" concernant la mesure, indiquant son soutien "dans son principe". Cette initiative du Sénat, bien que significative, est encore loin d'être définitive, car elle doit être examinée de nouveau par les députés dans les jours à venir.
De plus, la Chambre haute s'apprête à s'opposer à la suspension de la réforme des retraites, une concession clé accordée par le gouvernement aux socialistes, avec un vote programmé pour mardi soir.
Des experts soulignent que cette décision pourrait exacerber la précarité des retraités les plus vulnérables. Des analystes de l'organisme de recherche France Stratégie estiment que le gel des pensions pourrait avoir des conséquences sur le pouvoir d'achat de nombreux retraités, déjà affecté par la hausse des prix.
Alors que les discussions se poursuivent, les observateurs de la scène politique restent prudents, notant que cette mesure pourrait influencer les négociations futures sur les réformes à venir.







