Une initiative marquante en période de sensibilisation
Dans un contexte évoquant la lutte contre les violences faites aux femmes, Aurore Bergé, ministre de l'Égalité entre les femmes et les hommes, se rendra dans la région Centre-Val de Loire pendant deux jours, marquant particulièrement le vendredi 28 novembre 2025 avec un passage dans l'Indre.
La préfète du département a récemment confirmé sa visite, prévue à l'Hôtel du département de Châteauroux, le matin à 8 h 45. Cette visite s'inscrit dans une série de rencontres destinées à présenter le nouveau schéma départemental d'aide aux victimes, une initiative cruciale dans ce contexte.
Des mesures concrètes pour accompagner les victimes
Lors de ses déplacements, la ministre mettra en avant « des solutions concrètes pour prévenir les violences, protéger et accompagner les victimes, et renforcer la coordination de tous les acteurs locaux », ce qui fait écho aux récents chiffres alarmants de 75 féminicides recensés en France depuis le début de l'année. En effet, trop souvent, les victimes prennent la décision de quitter leur conjoint juste avant le drame.
Ce déplacement est d'autant plus symbolique qu'il survient après la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Des organisations comme le Collectif féministe contre le viol soulignent l'importance d'une action gouvernementale forte et intégrée, particulièrement en matière de logement d'urgence pour les victimes.
Il est crucial de rappeler que des lieux de refuge restent parfois saturés, et des experts encouragent une augmentation significative des financements pour garantir la sécurité des femmes en danger.
Les enjeux de cette visite
Après son passage dans l’Indre, Aurore Bergé se dirigera vers le Cher, où elle visitera des structures comme la Maison de protection des familles et le foyer de jeunes travailleurs de Saint-Amand-Montrond.
Ces visites visent à sensibiliser davantage à la nécessité d’un réseau d'accompagnement efficace, comme le souligne Élodie Pierre, responsable d'une association locale : « Chaque action compte, et nous devons faire plus pour que les victimes sachent qu'elles ne sont pas seules ».







