Le 26 novembre, la Cour de cassation a validé la sentence infligée à Nicolas Sarkozy concernant l'affaire Bygmalion, une situation liée au financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. Selon Il Messaggero, cela représente "une nouvelle étape dans le parcours judiciaire de l'ancien président français".
La campagne de Sarkozy avait révélé des dépenses totalisant 43 millions d'euros, bien au-delà du plafond légal de 22,5 millions d'euros. Ces dépenses avaient été dissimulées grâce à un système sophistiqué de double facturation, impliquant notamment les frais liés aux meetings de l'UMP. Bien que Sarkozy n'ait pas été directement impliqué dans la mise en œuvre de ces actions, il a été jugé comme ayant bénéficié d'un financement politique interdit.
Cette décision met un terme à la dernière voie de recours ouverte à l'ancien président, dont la peine d'un an de prison, dont six mois ferme, est désormais définitive. Toutefois, des moyens tels que le port d'un bracelet électronique pourraient lui permettre d'éviter une incarcération complète, comme l'indique The Guardian.
Cette sentence résonne comme un nouvel épisode dans les nombreuses affaires judiciaires auxquelles Sarkozy fait face depuis son départ de l'Élysée en 2012. Actuellement, il conteste également une condamnation pour association de malfaiteurs liée à sa campagne de 2007, qui aurait été financée par des fonds libyens, selon divers médias, y compris France 24.
Les conséquences de ces affaires ne semblent pas prêtes d'être oubliées. Avec le projet de publication de son livre intitulé Journal d’un prisonnier, Sarkozy pourrait revisiter son expérience carcérale, tout en se présentant dans une lumière d'impuissance face à la justice. Ce qui pourrait bien alimenter le débat public et les commentaires sur son héritage politique.
Au fil des événements, l'ancien chef d'État semble toujours être rattrapé par ses tourments judiciaires. Une situation qui suscite de nombreux commentaires sur l'état de la démocratie en France et sur l'intégrité des élites politiques. Des experts en droit et en politique soulignent que ces affaires continuent d'affaiblir la confiance du public envers les institutions.







