Amnesty International met en garde : le génocide n'est pas fini. Dans un rapport publié jeudi, l’organisation de défense des droits humains a signalé que les forces israéliennes intensifiaient les bombardements sur le sud et le centre de Gaza, dépassant des zones où leur intervention est censée être limitée. Les journalistes d'Al-Jazeera rapportent que “jusqu’à présent, rien n'indique qu'Israël prenne des mesures significatives pour mettre fin aux conséquences dévastatrices de ses actions.” Agnès Callamard, la secrétaire générale d’Amnesty, a ajouté que les autorités israéliennes restreignent l’accès aux aides humanitaires cruciales et imposent des conditions qui mettent en péril la vie des Palestiniens à Gaza. “Le monde ne doit pas être dupé ; le génocide israélien est toujours en cours”, a-t-elle averti.
En parallèle, l’armée israélienne a intensifié ses opérations en Cisjordanie, conduisant à des rencontres violentes. À Jénine, deux Palestiniens ont été abattus alors qu'ils tentaient de se rendre, selon des témoignages recueillis par Al-Jazeera.
En France, Emmanuel Macron annonce un service militaire volontaire. Lors d'une allocution jeudi, le président a précisé que les 3000 premiers jeunes Français âgés de 18 à 19 ans intégreront le Service national dès l'été 2026. “Notre jeunesse aspire à l’engagement”, a-t-il déclaré.Un rapport de la Süddeutsche Zeitung explique que ce service de dix mois devrait permettre à l’armée de sélectionner des candidats, avec une prévision d’augmentation des recrues à 10 000 par an d'ici 2030, et 50 000 d'ici 2035. Actuellement, la France compte 210 000 militaires d’active avec 45 000 réservistes. L'objectif est de renforcer les rangs militaires, tout en offrant une aide à ceux qui souhaitent réintégrer la vie civile.Macron a affirmé que ces volontaires seront déployés uniquement sur le territoire national.
Enfin, le Canada annonce un nouveau projet d’oléoduc. Mark Carney, Premier ministre, et Danielle Smith, Premier ministre d'Alberta, ont affiché leur satisfaction lors de la quatrième signature d’un protocole d'entente à Calgary pour un oléoduc allant vers la Colombie-Britannique, financé par le secteur privé. Ce projet symbolise une volonté de renouveau dans les relations entre le gouvernement local et fédéral, après plusieurs tensions, notamment concernant les sables bitumineux. L'intention affichée est de faire du Canada une « superpuissance énergétique mondiale », transportant chaque jour « au moins un million » de barils vers les marchés asiatiques. En parallèle, un projet innovant de captage et stockage du carbone, le projet Pathways, est également en préparation pour rendre les barils de l'Alberta parmi les moins polluants au monde, selon la radio publique canadienne.







