À l’approche des élections municipales de mars 2026, une dizaine d’élus de la majorité de Jean-Luc Moudenc ont confirmé qu’ils ne comptent pas se représenter. Ce dernier, actuel maire de Toulouse et candidat à sa propre succession, avait pourtant alerté ses collègues sur la nécessité de réfléchir sérieusement avant de poser leur candidature.
Cette mise en garde semble avoir porté ses fruits, car plusieurs élus, souvent en raison de leur âge, ont choisi de ne pas poursuivre l’aventure. Parmi eux, François Chollet, adjoint aux enjeux environnementaux, l’a annoncé en premier dans la presse locale en octobre dernier. La sénatrice LR Brigitte Micouleau a également déclaré qu’elle ne sera pas candidate, tout en promettant de s’engager activement dans la campagne.
En outre, Francis Grass, adjoint à la culture et acteur clé dans le développement de la 3e ligne de métro, a également prévu de se retirer. Christine Escoulan, connue pour avoir célébré 15 000 mariages, mettra un terme à son mandat, tout comme Nicole Miquel-Belaud, qui a été présente au sein du conseil municipal depuis deux mandats.
Tensions au sein des Républicains
D’autres élus comme Annette Laigneau, responsable du Plan local d’urbanisme, et Agnès Plagneux-Bertrand, chargée des relations économiques, ne souhaitent pas poursuivre leur engagement. Cependant, Nicolas Misiak, entrepreneur et président du groupe majoritaire, envisage une nouvelle carrière en direction régionale d’une entreprise de conseil, tout en restant ouvert à un retour en politique à l’avenir.
Bien que cette liste ne soit pas exhaustive, elle révèle une volonté de renouvellement au sein des instances politiques locales. Tous les autres élus demeurent en attente d’une décision de Jean-Luc Moudenc, qui a réservé 35 postes aux représentants de six formations politiques : Les Républicains, Horizons, Renaissance, Parti radical, UDI et MoDem. Cette situation complexe a engendré des tensions, notamment chez les Républicains, où le nombre d’élus pouvant briguer un nouveau mandat semble dépasser les postes disponibles.
Afin de résoudre cette situation, les partis doivent se réunir pour décider des quotas respectifs avant la fin du mois, date à laquelle Moudenc prévoit de dévoiler la totalité de sa liste. Ce renouvellement promet d'être un enjeu phare des élections municipales de 2026, et les choix effectués par ces élus pourraient avoir des conséquences significatives pour l'avenir politique de Toulouse.







