Le 29 décembre 2025, au tribunal judiciaire de Caen, un homme de 41 ans a été acquitté lors d'une comparution immédiate suite à des violences et menaces supposément commises à l'encontre de son ex-compagne. Cette dernière, âgée de 23 ans, avait déposé plainte deux jours après leur rupture, survenue après deux ans de relation tumultueuse.
Selon le récit de la plaignante, la première altercation avait eu lieu le 25 décembre pendant qu'elle récupérait quelques effets personnels. Elle raconte également avoir croisé son ex dans un centre commercial le 26 décembre, où il aurait affiché un comportement menaçant.
Malgré ces accusations, le tribunal a statué sur la relaxe de l'accusé, évoquant un manque de preuves tangibles pour corroborer lesdires de la jeune femme. Cette décision a relancé le débat sur la prise en charge des affaires de violences conjugales en France, un sujet toujours brûlant qui attire l'attention des spécialistes et du grand public.
« L'absence de preuves dans ce genre d'affaires met en lumière les difficultés rencontrées par les victimes pour se faire entendre », a déclaré une avocate spécialisée dans les droits des femmes, contactée par nos soins. Cette situation illustre la nécessité de renforcer les dispositifs juridiques et sociaux destinés à protéger les victimes. Selon une étude de [Le Monde](https://www.lemonde.fr), il est crucial d’accompagner les victimes tout au long du processus judiciaire pour leur garantir une justice équitable.
Les réactions dans la communauté locale sont partagées. Certains parlent d'une victoire pour la présomption d'innocence, tandis que d'autres soulignent le risque de dissuasion pour les futures victimes d'accuser leurs agresseurs. Comme l'affirme une militante de la cause féministe, « chaque non-lieu est un coup dur pour toutes celles qui cherchent la justice ».







