Alors que 2025 tire à sa fin, la rédaction d'Ouest-France à Hennebont se livre à une rétrospective unique. L'équipe, composée d'un journaliste et de quatre correspondants, partage des expériences et des histoires qui ont profondément marqué chacun de ses membres au cours de l'année.
Un exercice de réflexion habituel pour les journalistes, souvent perçu comme un marronnier, s'est transformé en un moment de révélation. Gabrielle, l'une des correspondantes, explique que chaque rencontre peut donner vie à des récits puissants. "Être correspondante à Hennebont, c'est bien plus qu'informer ; c'est donner une voix à des histoires souvent oubliées", dit-elle.
En février, Sylvie Roussel, ancienne directrice d'Ehpad et auteure d'un livre poignant intitulé Zoom sur l'Ehpad, a captivé l'attention de la rédaction lors d'une interview. Hospitalisée, elle partageait son combat contre la maladie, un récit d'espoir et de courage soulignant la résilience humaine. "Notre rencontre a révélé une connexion atypique, marquée par des expériences similaires de lutte et d'espoir", se souvient Gabrielle. Cette proximité, entre les mots de Sylvie et le vécu de Gabrielle, a donné à l'entretien une dimension rare, touchant le cœur de chacun.
Des histoires comme celle-ci invitent à réfléchir sur le rôle des journalistes en tant qu'intermédiaires de la vérité humaine. "Notre mission est de mettre en lumière des voix qui doivent être entendues", note Jean-Marc, un autre correspondant. Pour Ouest-France, chaque article devient ainsi un pont vers la compréhension mutuelle et la solidarité. Ces récits reflètent l'essence même du journalisme local : une responsabilité envers la communauté, mais aussi un engagement à narrer la vérité avec sensibilité.
Au-delà des chiffres et des faits, ces rencontres rappellent qu'il y a toujours une histoire à raconter, une voix à amplifier. En célébrant ces moments, Ouest-France redéfinit son rôle en tant qu'acteur de la mémoire collective de la région, contribuant à tisser des liens solides et durables.







