Donald Trump, lors de son allocution de fin d’année, a fait le point sur sa première année économique depuis son retour à la Maison Blanche. Il a déclaré avoir hérité d'une situation difficile, affirmant : "Il y a onze mois, j’ai hérité d’un désastre que je répare.” Selon Le Monde, le président a mis en avant un envoi massif de chèques de 1 776 dollars aux militaires, soulignant un engagement envers ceux qui servent le pays. En parallèle, il a accusé l’administration Biden d’avoir laissé une économie fragile.
Trump a cependant rassuré les Américains sur la baisse des prix, un souci majeur pour les ménages, tout en précisant que la bataille contre l'inflation est loin d'être terminée. Les experts économiques, comme ceux de Les Échos, restent sceptiques quant à la réalisation d'un "boom économique" prédit par le président.
La BCE maintient ses taux d'intérêt
Alors que Trump lance ses promesses, l’attention se tourne également vers la Banque centrale européenne (BCE). Aujourd’hui, elle devrait maintenir ses taux d'intérêt à 2 %. Cette décision intervient dans un cadre économique relativement stable en Europe, où l'inflation est sous contrôle, contrairement aux États-Unis et au Royaume-Uni. La BCE, comme l'indique Libération, semble ainsi éviter des mouvements brusques après une période tumultueuse.
Les inquiétudes pèsent sur les marchés asiatiques
Les marchés asiatiques, de leur côté, subissent la pression. Les indices boursiers affichent une tendance à la baisse, notamment à cause d’incertitudes persistantes autour du secteur technologique. Le Financial Times soulève que les inquiétudes autour de l'intelligence artificielle continuent de miner la confiance des investisseurs.
Protestations des agriculteurs européens à Bruxelles
En marge de ces événements économiques, des milliers d'agriculteurs de divers pays européens se rassemblent aujourd'hui à Bruxelles pour exprimer leur mécontentement face à la politique agricole actuelle de l’UE, notamment en ce qui concerne l’accord de libre-échange avec le Mercosur. Selon France 24, cette mobilisation est particulièrement frappante, avec des centaines de tracteurs convergeant vers le quartier européen. Les agriculteurs craignent un afflux de produits sud-américains qui pourrait compromettre leur avenir et accusent les décideurs européens de diluer les subventions de la PAC.
Enfin, une proposition de loi visant à reconnaître et à lutter contre la précarité matérielle a été déposée par le député EELV Boris Tavernier, visant à inclure cette problématique dans le cadre des politiques de lutte contre la pauvreté en France. Le texte met en lumière des réalités souvent invisibles, de la privation d’accès à des biens courants, qui touche de nombreux citoyens français.







