Lundi soir, un homme de 24 ans d'origine italienne a été victime d'une violente attaque à Grenoble. Selon des sources policières, il a été atteint de plusieurs balles alors qu'il se trouvait sur la place Saint Bruno, un point notoire de trafic de drogue dans la ville.
Les faits se sont produits juste après 22h30. La victime a subi des blessures graves, notamment à la tête, à une main, au cou et au bassin, et a été transportée d'urgence à l'hôpital avec un pronostic vital engagé. Selon des témoins, un individu est aperçu prenant la fuite sur une trottinette immédiatement après les coups de feu, ce qui soulève de nombreuses questions sur la sécurité dans ce secteur régulièrement touché par la violence liée au narcotrafic.
Ce n'est pas la première fois que des incidents de ce type se produisent à Grenoble. En 2024, la même place avait déjà été le théâtre de plusieurs fusillades, illustrant une situation tendue souvent attribuée à des rivalités entre gangs. La violence à Grenoble, particulièrement dans des quartiers comme Chorier-Berriat, a attiré l'attention des médias et des experts. Antoine Dupont, criminologue à l'Université de Grenoble, souligne que "le trafic de drogue favorise un climat d'insécurité qui touche aussi les innocents dans ces quartiers".
Les statistiques policières confirment une augmentation préoccupante des incidents liés aux armes à feu dans cette région. Juste début décembre, deux jeunes hommes, âgés de 18 et 22 ans, avaient été abattus dans des circonstances similaires à Grenoble et à Échirolles. En outre, des événements récents, comme la blessure d'un adolescent de 14 ans, ajoutent une couche de gravité à la situation, faisant craindre pour l'avenir des jeunes de ces quartiers.
Les autorités locales se disent préoccupées par cette escalade de la violence et prennent des mesures pour renforcer la sécurité. Mais les défis restent immenses, et la communauté espère des solutions durables pour mettre fin à ce cycle violent.







