À partir de ce vendredi, une nouvelle mesure attendue entre en vigueur : les contrôleurs des réseaux SNCF et RATP seront équipés de caméras-piétons visibles lors de leur service. Cette décision fait suite à une loi sur la sécurité dans les transports adoptée récemment, visant à prévenir et dissuader les comportements indésirables.
Le décret publié au Journal Officiel définit les modalités d'utilisation de ces caméras qui, selon le ministère des Transports, concerneront plus de 11 000 agents de contrôle. Ces caméras permettront d'enregistrer les interventions des contrôleurs en cas d'incidents. Philippe Tabarot, ministre des Transports, a souligné l'importance de cet outil, notant qu'il avait déjà montré son efficacité en matière de sécurité.
Les enregistrements réalisés seront conservés pendant 30 jours avant d'être automatiquement effacés. De plus, lors de l'activation de la caméra, l'agent doit informer oralement les personnes filmées, sauf en cas de risque imminent pour la vie ou l'intégrité d'un individu.
Cependant, bien que ces caméras soient présentées comme un pas en avant pour la sécurité, la législation récente a été critiquée en ce qui concerne l'interdiction d'utilisation de tasers par les agents de sécurité, une mesure censurée par le Conseil constitutionnel. Les réactions autour de ce sujet sont variées; certains experts estiment que la présence de caméras-piétons pourrait transformer l'expérience des usagers et des agents en rendant les transports publics plus sûrs, tandis que d'autres soulignent le besoin de garantir des protections pour la vie privée des usagers. Les discussions autour de ces nouvelles mesures s'intensifient, et leur impact sur le quotidien des voyageurs sera surveillé de près.







