Dans un acte de violence tragique survenu à Paramaribo, la capitale du Suriname, un homme de 48 ans, manifestement en proie à des troubles mentaux, a tué neuf personnes, dont quatre de ses propres enfants, durant la nuit du 27 au 28 décembre. Selon les autorités, l'individu a utilisé un objet tranchant pour commettre cet atroce meurtre, touchant quatre adultes et cinq enfants, âgés de 5 à 15 ans.
Les policiers dépêchés sur les lieux ont dû intervenir rapidement, étant eux-mêmes attaqués par le suspect armé. Dans le cadre de l'arrestation, les forces de l'ordre ont été contraintes d'ouvrir le feu, blessant l’agresseur à la jambe. Ce dernier a depuis été transporté à l'hôpital, sous surveillance policière, après avoir provoqué une scène de terreur dans son propre quartier.
Le chef de la police, Melvin Pinas, a fourni davantage de détails, signalant que le suspect avait déjà eu des démêlés avec la justice pour des violences domestiques l'année précédente. Évoquant l'horreur de la situation, Pinas a déclaré : "Nous devons prêter attention aux signaux d'alerte que nous recevons et y travailler ensemble pour éviter de telles tragédies à l'avenir."
Dans la foulée, plusieurs ministres, dont le ministre de la Justice et de la Police Harish Monorath, se sont rendus sur les lieux pour apporter leur soutien aux familles endeuillées. "C'est terrible. Nous ne voyons cela que dans des films. Malheureusement, cette fois c'est réel et cela touche notre communauté. Nous devons faire notre deuil", a-t-il affirmé.
Le cabinet présidentiel a réagi avec une déclaration exprimant sa profonde tristesse, la présidente Simon Geerlings-Simons soulignant que ce drame est particulièrement poignante à une période où les gens célèbrent Noël et se préparent à la nouvelle année, un moment qui devrait incarner la solidarité et l'espoir. Le gouvernement a promis d'assurer une aide psychologique aux proches des victimes et a décidé de prendre en charge les frais funéraires en signe de compassion.
Le Premier ministre néerlandais Dick Schoof, lors d’une récente visite au Suriname, a également exprimé ses sincères condoléances à la nation, soulignant l'impact de cet événement tragique. Les experts locaux s'interrogent maintenant sur les mécanismes disponibles pour gérer la santé mentale dans le pays et prévenir de futurs incidents similaires. Le psychologue social, Dr. Emilie Jansen, a déclaré à Radio Suriname : "Il est indispensable d'améliorer les ressources en santé mentale pour éviter de telles situations à l'avenir. "
Alors que Paramaribo panse ses blessures, cette tragédie soulève des questions cruciales sur la violence domestique et les problèmes de santé mentale dans la société surinamaise.







