Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a révélé ce mercredi 17 décembre qu'une cyberattaque a eu lieu la semaine dernière, ciblant les systèmes informatiques de son ministère. Dans cette attaque, plusieurs dizaines de fichiers confidentiels auraient été extraits par des hackers, soulevant des inquiétudes quant à l'intégrité des données sensibles.
Parmi les fichiers consultés, des informations provenant du Traitement d'antécédents judiciaires (TAJ) et du Fichier des personnes recherchées (FPR) ont été mentionnées. Ces fichiers sont considérés comme cruciaux pour les opérations de sécurité publique. Le ministre a déclaré : "Nous ne connaissons pas encore l'ampleur de cette compromission, mais nous sommes face à un problème significatif." Les analyses initiales indiquent une intrusion réussie dans les systèmes de messagerie professionnelle du ministère, ce qui a permis aux hackers d'accéder à des applicatifs métiers essentiels.
Selon une source proche de l'enquête, ces données pourraient avoir été utilisées dans des actions criminelles, compromettant ainsi non seulement la sécurité des opérations du ministère, mais également celle des citoyens. Plusieurs experts en cybersécurité ont averti que ce type d'attaque pourrait devenir de plus en plus courant, surtout dans un environnement où les infrastructures gouvernementales sont sous-pâtis de protections suffisantes.
En réponse à cette cybermenace, le ministère a renforcé ses systèmes de sécurité. "Il est impératif de garantir la protection des données sensibles et de mettre en œuvre des mesures préventives robustes," a déclaré un spécialiste en cybersécurité, qui préfère rester anonyme en raison de la nature délicate de l'affaire.
Alors que l'enquête se poursuit, des questions demeurent sur les motivations derrière cette attaque et l'identité des auteurs. Les autorités ont appelé à une vigilance accrue concernant les pratiques de cybersécurité au sein des ministères et des institutions gouvernementales.







