Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, a exprimé sur RTL sa préoccupation face à la mobilisation croissante des agriculteurs, signalant que des blocages pourraient perturber les départs en vacances imminents.
À l'approche des vacances gouvernementales de Noël, les inquiétudes s'accumulent concernant d'éventuels blocages de routes par des agriculteurs mécontents. "Les Français doivent pouvoir se rendre sereinement à leurs rassemblements familiaux", a déclaré Maud Bregeon. Elle a également souligné l'importance pour les commerçants de pouvoir faire fonctionner leurs affaires, ajoutant avec détermination : "Nous ne tolérerons plus de nouveaux blocages." Cette déclaration vise à apaiser les craintes des usagers et des intervenants économiques.
Selon le ministère de l'Intérieur, "depuis 48 heures, tous les nouveaux blocages ont été empêchés". Les anciens blocages restent cependant en cours de levée, en collaboration avec les préfets. L'approche du gouvernement semble donc rigoureuse, mais équilibrée. Tout en étant ferme, Maud Bregeon a précisé que l'objectif est de ne pas opposer les forces de l'ordre aux agriculteurs, en soulignant la consigne de maintenir une approche mesurée.
La Coordination rurale résiste à l'intimidation gouvernementale
Suite à ces annonces, les représentants des agriculteurs, notamment la Coordination rurale, se sont exprimés, affirmant qu'ils "ne trembleront pas devant Nuñez", en référence à Laurent Nuñez, le secrétaire d’État. Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, a déclaré sur Franceinfo qu'il espérait une "trêve de Noël" si les discussions prévues avec le Premier ministre, Sébastien Lecornu, aboutissent. Le climat est donc tendu alors que les agriculteurs continuent de pousser pour une considération de leurs préoccupations.
Des experts en agriculture soulignent que la colère des agriculteurs est alimentée par des tensions croissantes sur les politiques agricoles et les défis économiques auxquels ils sont confrontés, amenant à une mobilisation sans précédent à l'occasion de ce Noël. Selon un rapport de la Commission européenne, les prix des matières premières et des conditions climatiques extrêmes exacerbent cette situation. Les agriculteurs appellent donc à une écoute accrue de la part du gouvernement, espérant que les négociations à venir peuvent ouvrir la voie à un dialogue constructif.
