Après plusieurs mois de négociations, une alliance inattendue est née dans le paysage politique bordelais. Nathalie Delattre, sénatrice et présidente du Parti radical, a annoncé qu'elle rejoignait Thomas Cazenave, député Renaissance, pour mener la bataille en vue des municipales de 2026 à Bordeaux.
Les deux anciens ministres, qui ont initialement rivalisé pour la tête de liste, ont finalement décidé de privilégier l'union dans un contexte où la division pourrait profiter à Pierre Hurmic, le maire sortant, élu en 2020.Le Parisien a rapporté que l'offre d'unir leurs forces a été essentielle pour créer une dynamique favorable à une alternance politique crédible.
Les sondages récents, notamment celui de OpinionWay, indiquent que Thomas Cazenave possède un léger avantage. Cette union arrive après plusieurs mois de compétition de sondages, où chacun des candidats a tenté de prouver sa légitimité, mais finalement, ils ont reconnu que seule une approche collective serait efficace pour convaincre les Bordelais.Nathalie Delattre a déclaré que l'intérêt général doit primer sur les ambitions personnelles, ce qui a guidé leur chois d'unir leurs forces.
Une campagne pour l'alternance
En vue de rendre la mairie aux forces du centre-droit, cette direction collective pourrait s'avérer déterminante. Alors que le maire écologiste sortant, Pierre Hurmic, doit dévoiler ses intentions début janvier, les deux leaders appellent à un rassemblement de toutes les forces de centre-droit et de droite modérée.Cazenave a mis en avant l'importance de cette synergie, expliquant que seule une approche uni et large peut offrir aux Bordelais une alternative viable.
En 2020, Thomas Cazenave avait déjà tenté de s'imposer, se présentant comme un prétendant avant de rallier le maire sortant Nicolas Florian au second tour. Le décès de Florian a laissé un vide que ces acteurs politiques espèrent exploiter pour regagner le terrain perdu. Alexandra Siarri et Pierre de Gaétan Njikam, deux anciens adjoints d'Alain Juppé, ont également rejoint cette dynamique.Le Parisien note que cette réorganisation pourrait redéfinir les lignes du paysage politique local.
Les mois à venir s'annoncent décisifs pour les élections, et cette initiative pourrait rassembler des voix variées au-delà des simples affiliations politiques, visant à reconstruire la confiance des Bordelais envers leurs dirigeants.







