Le 24 décembre 2025, le Parlement algérien a adopté à l'unanimité une loi marquant une étape significative dans les relations franco-algériennes. Cette nouvelle législation fait état de la criminalisation de la colonisation française, qui a débuté en 1830, et exhorte la France à présenter des excuses officielles et à fournir des réparations intégrales pour les atrocités commises durant cette période.
Cette adoption de loi souligne les tensions persistantes entre l'Algérie et la France, un héritage douloureux qui continue d'affecter les deux nations. La législation identifie diverses violations majeures, y compris les essais nucléaires effectués à l'époque coloniale, les exécutions extrajudiciaires, ainsi que les pratiques de torture largement répandues, qualifiant ces actes d'« imprescriptibles ».
Les autorités algériennes, y compris des figures politiques comme le ministre des Affaires étrangères, ont exprimé que cette loi est un pas important vers la reconnaissance des souffrances infligées au peuple algérien. "Il est temps que la France reconnaisse les crimes de son passé colonial," a déclaré un représentant de l'Assemblée, soulignant que la mémoire collective doit être respectée.
Le vote a été accueilli avec enthousiasme dans le pays, tandis que certains analystes, comme le politologue Rachid Tlemçani, avertissent que de telles mesures pourraient accroître les tensions diplomatiques. "Cette loi est surtout symbolique, mais elle peut également engendrer un durcissement des relations entre Alger et Paris," estime-t-il.
En somme, cette décision marque un tournant dans la manière dont la France et l'Algérie abordent leur histoire commune, avec d'importantes implications pour l'avenir de leur partenariat. De nombreux citoyens algériens espèrent que cette législation entraînera des discussions franches et ouvertes entre les deux pays sur leur passé commun, ainsi que des efforts pour établir une réconciliation durable.







