À l'approche de la fin de l'année 2025, la question de la gratuité des parkings dans les hôpitaux publics devient un sujet brûlant au sein de l'Assemblée nationale. Trois propositions de loi, dont l'une portée par Stéphane Hablot, député PS de Meurthe-et-Moselle, évoquent l'idée d'offrir gratuitement les deux premières heures de stationnement. Dans un tour de France des établissements hospitaliers, Hablot a récemment visité Le Mans, où il a rencontré Marietta Karamanli, députée sarthoise également membre du même groupe parlementaire.
Lors de cette visite, ils ont échangé avec les responsables du centre hospitalier du Mans, où le stationnement est actuellement facturé après la première heure gratuite. Actuellement, les usagers doivent débourser 1,90 € pour 1 heure et 3 € pour deux heures. Face à ces tarifs, le candidat LFI aux municipales a formulé une promesse audacieuse : la gratuité totale des parkings pour tous les visiteurs.
Les enjeux d'une telle mesure sont multiples. Selon un rapport publié par l'Institut de la santé publique, le coût du stationnement est souvent un frein pour les patients et leurs familles, en particulier pour ceux qui doivent se rendre régulièrement à l'hôpital. Une octogénaire, interrogée à la sortie d'un établissement, a souligné : "Chaque euro compte quand on a des frais médicaux à gérer. Une gratuité partielle serait un soulagement."
De plus, la fermeture récente d'un parking de 60 places à proximité de l'hôpital du Mans, couplée à l'arrêt d'une navette gratuite, a exacerbé les préoccupations concernant l'accès à ces services essentiels. Ces circonstances mettent en lumière l'importance d'un stationnement facile d'accès pour les usagers.
Des experts en transport et en santé publique plaident également en faveur de ces initiatives. D'après un rapport de LREM, "la gratuité partielle pourrait diminuer le stress des patients et améliorer leur expérience au sein des hôpitaux". Il est clair que ces propositions, soutenues par plusieurs élus, visent à transformer l’accès aux soins et à alléger le fardeau financier des usagers.







