La section de Saint-Nazaire du Parti communiste a récemment exprimé de vives inquiétudes concernant la construction prévue d'un porte-avions nucléaire, dont le démarrage est annoncé pour 2031 aux Chantiers de l’Atlantique. Dans un communiqué, les représentants locaux qualifient cette initiative de "fuite en avant militariste", soulignant que ce navire, notamment le futur porte-avions de nouvelle génération (PA-NG), n'est rien d'autre qu'un "outil de projection de la guerre".
Ils font référence à l'annonce faite par Emmanuel Macron le 21 décembre, officialisant la commande de ce navire. Le Parti communiste insiste sur le fait que l'emploi industriel et le savoir-faire des travailleurs de la construction navale doivent être préservés, mais refuse catégoriquement que ces compétences soient manipulées pour soutenir un programme militaire jugé démesuré. "Nous plaidons pour une véritable réflexion sur les alternatives industrielles et les véritables urgences sociales qui devraient prévaloir", déclarent les membres du parti.
Selon leurs assertions, ce porte-avions serait destiné à des opérations militaires éloignées des frontières françaises, mettant ainsi en avant une stratégie de puissance alignée sur les doctrines de l’OTAN. Les critiques affirment que des projets comme celui-ci détournent des ressources essentielles qui pourraient être allouées à des enjeux nationaux tels que la santé, l'éducation et l'emploi durable. Comme l’a souligné un expert en relations internationales sur France 24, "la militarisation des ressources financières au détriment des besoins sociaux n'est pas viable à long terme".
Ce débat intense s'inscrit dans un contexte plus large de réévaluation des priorités gouvernementales, alors que la France continue de faire face à des défis socio-économiques significatifs. En somme, le Parti communiste appelle à un changement de cap, vertifiant les choix politiques pour se recentrer sur la paix et la sécurité collective, plutôt que sur des projets militaires coûteux.







