Depuis lundi matin, La Poste fait face à une cyberattaque qui bloque l'accès à une partie de ses services en ligne. Alors que Noël approche, cette attaque entraîne des complications pour la livraison de colis et de courriers, augmentant ainsi l'inquiétude des clients. Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, a indiqué que bien que l'intensité de l'attaque ait diminué, elle demeure active. Il a assuré que « aucune donnée personnelle n'a été compromise », ce qui soulage de nombreux usagers.
A 11h, les sites de Colissimo et de La Poste souvent inaccessibles retrouvaient une certaine fonctionnalité, bien que le suivi des envois restait inaccessible. L'entreprise a communiqué que ses équipes travaillent d'arrache-pied pour rétablir la situation. Il est à noter que certains services bancaires demeurent opérationnels, avec la possibilité d'effectuer des paiements en ligne sous conditions d'authentification par SMS.
La nature de cette attaque est de type « déni de service », comme l’expliquent les experts de cybermalveillance.gouv.fr. Cela signifie que le serveur a été submergé de requêtes, le rendant inopérant. Cette méthode, souvent utilisée à des fins de vengeance ou de chantage, peut s'avérer catastrophique pour les organisations ciblées.
Un pic d'activité est attendu dans les semaines menant à Noël, avec près de 180 millions de colis à traiter, un scénario qui complique davantage la situation actuelle. « Si vous attendez un colis pour Noël, il est en route, même si vous ne pouvez pas suivre sa progression en ligne », a assuré Roland Lescure dans une déclaration sur BFMTV. La Poste mobilise plus de 100 000 employés pour gérer la demande accrue, renforcés par 3 000 saisonniers.
Dans cette période délicate, tous les efforts sont concentrés afin que les colis arrivent à temps pour les fêtes de fin d'année, et les clients sont invités à rester informés des évolutions de la situation via les canaux de communication officiels.







