Le 18 décembre, neuf syndicats agricoles de Savoie et de Haute-Savoie ont réaffirmé leur soutien à la stratégie de l'État face à l’épidémie de dermatose nodulaire, qui a frappé ces départements en juin. Au moment où des tensions montent à travers la France concernant l'abattage des animaux infectés, les représentants agricoles savoyards estiment que le protocole en place est efficace.
« Une désinformation croissante sur les réseaux sociaux vient alimenter la méfiance et met en péril la filière bovine », a alerté un communiqué commun des syndicats, comprenant la FDSEA et la Chambre d'agriculture Savoie-Mont-Blanc.
Des manifestations à l'échelle nationale, ainsi que des blocages de routes et de voies ferrées, ont pris de l'ampleur, souvent organisés par la Coordination rurale et la Confédération paysanne, groupes qui, pour certains, ont suscité le soutien de branches des Jeunes Agriculteurs.
Les syndicalistes se sont opposés à l'abattage massif de troupeaux infectés, proclamant que même un seul cas de dermatose ne devrait pas entraîner la destruction de l'ensemble du lot. La dermatose nodulaire contagieuse, transmise par les insectes piqueurs comme les taons, a d'abord été signalée en France en juin, avec une réponse marquée par des abattages systématiques.
« Un protocole rigoureux existe », a précisé le communiqué, « avec des mesures claires comme l'interdiction des mouvements d'animaux et la vaccination. Ce protocole a démontré son efficacité dans les Savoies. » Grâce aux efforts des éleveurs, près de 1 800 bovins ont été abattus, le tout accompagné d'une campagne de vaccination éclair.
« Ces fois-ci, le respect de ce cadre a évité une propagation plus grave », se sont vante les syndicats. Cependant, ils fustigent aussi les interventions des forces de l'ordre lors de diverses mobilisations, en évoquant un traitement inacceptable réservé aux agriculteurs. Ces événements mettent en lumière les tensions croissantes entre politiques agricoles et réalités du terrain, et illustrent les défis auxquels font face les éleveurs dans un contexte de désinformation croissante.
En conclusion, face à cette crise, un dialogue constructif entre les acteurs de la filière, le gouvernement, et d'autres partenaires est essentiel pour établir des solutions durables. Comme l'indique un rapport récent de France 3, il est crucial de créer des synergies entre les différents acteurs pour prévenir de nouvelles crises dans l'avenir.







